</ Bien que nous nous servions du web tous les jours, son impact sur la planète reste flou. Pourtant, l’impact sur web sur l’environnement est bel et bien existant. Mais comment se présente-il ? Quelles sont les solutions pour réduire l’impact environnemental du digital ? />
Ces dernières décennies, le web n’a cessé de prendre de plus en plus d’importance dans nos vies quotidiennes. Aujourd’hui, il est essentiel pour travailler, se déplacer ou encore échanger avec nos proches.
On évoque souvent les nuisances engendrées par le web en matière de vie privée. Mais ce n’est pas la seule problématique d’Internet. Bien qu’il soit en partie invisible, l’impact du web sur l’environnement n’est pas négligeable.
En effet, contrairement aux déchets plastiques ou aux émissions qu’émettent notamment les moyens de transport (avions, voitures et autres), le web n’est pas souvent pointé du doigt pour son impact sur la planète. Pourtant, surfer sur Internet n’est pas anodin pour l’environnement. Il revient donc aux acteurs du web responsables de sensibiliser public et clients sur ce sujet important.
De leur création à leur fin de vie, les appareils qui permettent d’accéder à internet sont sans doute la plus large source de pollution liée au web :
Pour réduire la pollution générée par les appareils électroniques, il existe quelques bonnes pratiques simples à mettre en place. Préférer la réparation des appareils à l’achat d’un produit de remplacement. Alimenter le marché de l’occasion en achetant en seconde main des appareils reconditionnés ou en revendant ceux dont on n’a plus l’utilité.
Chaque action que nous effectuons sur le web a un impact sur la planète. Les recherches menées sur Google, le stockage dans le Cloud ou encore l’envoi de mails dégagent du CO² (tout comme nos likes, partages et autres actions sur les réseaux sociaux).
Une étude menée par le chercheur d’Harvard Alexander Wissner-Gross a démontré que chaque recherche menée sur Google dégage environ 7 grammes de CO². Il s’agit en fait de l’énergie dépensée pour rechercher l’information demandée dans les milliers de pages indexées et stockées sur des serveurs.
À l’échelle d’un individu, cela peut paraître peu. Mais si l’on considère que chaque Français effectue près de 1.000 recherches par an, une personne rejetterait en réalité 7 kilogrammes de CO² chaque année. En 2018, l’Ademe (Agence de la transition écologique) comparait le résultat national à 1,5 million de kilomètres parcourus en voiture.
Le Cloud est un outil très pratique du web. Il nous permet de stocker « à l’infini » nos documents en les dématérialisant complètement. Mais à force d’y stocker de plus en plus d’informations, l’impact environnemental du Cloud ne cesse de s’agrandir.
En effet, plus on importe d’éléments dans le Cloud, plus les serveurs doivent être nombreux pour stocker la quantité d’information. Et plus les émissions de CO² dégagées sont importantes.
Le même système s’applique aux mails lors de l’envoi d’un courriel et de son stockage. Au même titre que le Cloud, plus il y a d’informations à stocker, plus les serveurs sont mis à contribution.
Quelles bonnes pratiques adopter ? Faire régulièrement du tri dans notre boîte mail. Supprimer les messages qui ne nous servent plus. Éviter également d’envoyer des pièces jointes trop volumineuses ou alors les compresser. Autant de pratiques qui permettent de réduire le poids de chaque e-mail.
Les sites internet et les pages web ont également un impact sur la planète à travers le stockage d’informations qu’ils impliquent. En plus d’un effort collectif pour maîtriser notre empreinte digitale, il appartient bien sûr aux professionnels du web de réduire l’impact du web sur l’environnement, et cela dès la conception du web design du site internet.
C’est pourquoi l’agence web Ideclap s’engage à créer des sites optimisés pour une empreinte écologique la plus réduite possible. Depuis 2022, Ideclap s’est engagée auprès du collectif WeAct4Earth pour œuvrer vers un web plus écologique et éthique.
Vous souhaitez en savoir plus sur cette démarche ? Contactez-nous par email ou par téléphone !
